Vous êtes prêt à découvrir Madrid, mais vous ne savez pas comment vous déplacer en ville ?

Ne vous inquiétez pas !

Le vaste réseau de transports de Madrid permet de se déplacer dans la ville facilement, efficacement et à un prix abordable.

Je vous en parle en détail.

Comment se déplacer à Madrid : sommaire de l’article

Les transports publics de Madrid : un moyen de transport parfait pour les visiteurs

Madrid s’enorgueillit d’un système de transports publics moderne et interconnecté, qui comprend le métro, des bus et un programme de partage de vélos électriques.

Il est conçu pour aider les visiteurs et les locaux à explorer les rues animées de la ville, de son centre animé aux quartiers plus calmes.

Comment se déplacer à Madrid : profiter de la carte Madrid Multi

La carte Madrid Multi est la clé d’un voyage fluide à travers la ville. Cette carte réutilisable et rechargeable est idéale pour les visiteurs, car elle vous permet de choisir parmi différentes options tarifaires, y compris les trajets simples, les billets de 10 trajets et les abonnements illimités.

Elle peut être achetée et rechargée dans n’importe quelle station de métro grâce à des machines faciles à utiliser.

Prendre le métro : le moyen le plus facile d’explorer le centre de Madrid

Le métro de Madrid est l’un des meilleurs systèmes de transport public d’Europe. Propre, rapide et fréquent, il fonctionne tous les jours de 6 h à 1 h 30 du matin, ce qui le rend idéal pour les lève-tôt comme pour les couche-tard.

Comment utiliser le métro ?

Chargez votre Multi Card avec le tarif de votre choix. Utilisez-la aux portillons d’entrée et à la sortie.

N’oubliez pas de consulter les plans du métro, qui sont disponibles à chaque station. Le métro couvre tous les sites touristiques incontournables de Madrid, y compris les quartiers populaires comme :

• Malasaña
• Chueca
• La Latina

Comment se déplacer à Madrid : prendre le bus

Si vous souhaitez explorer des quartiers hors des sentiers battus ou des zones non desservies par le métro, le réseau de bus de Madrid est une excellente option.

Les bus circulent de tôt le matin jusqu’à tard le soir, et les informations sur les itinéraires sont clairement affichées aux arrêts.

Comment utiliser les bus ?

Les Multi Cards peuvent être utilisées dans les bus, ou vous pouvez payer à bord en espèce. Les bus sont également équipés de la climatisation. Parfait pour les jours d’été.

Choisir le BiciMAD

Vous aimez l’idée de faire du vélo ? BiciMAD, le système de partage de vélos électriques de Madrid, est un moyen amusant et écologique de se déplacer.

Vous trouverez des stations d’accueil dans toute la ville, où vous pourrez louer et rendre des vélos en toute simplicité. Ce service est abordable et pratique.

Comment utiliser BiciMAD ?

Enregistrez-vous à n’importe quelle station d’accueil ou via l’application. Choisissez une option et déverrouillez un vélo.

N’oubliez pas de rendre votre vélo à temps pour éviter des frais supplémentaires. Le vélo est un excellent moyen de voir les sites touristiques de Madrid tout en restant actif.

Comment se déplacer à Madrid : faire un peu de marche

Bien que les transports publics de Madrid soient excellents, il est préférable de découvrir certains quartiers à pied.

La marche vous permet de vous imprégner de l’atmosphère madrilène. La Gran Vía, la Plaza Mayor et la Puerta del Sol sont accessibles aux piétons et il est préférable de les apprécier à un rythme tranquille.

Pourquoi marcher ?

La plupart des monuments de Madrid sont regroupés dans le centre-ville, ce qui fait de la marche le moyen le plus facile de s’y rendre.

Se déplacer à Madrid n’a rien de compliqué. Comme dans toutes les autres grandes villes, vous profitez d’options de transport et pouvez aussi choisir la marche pour découvrir tous les grands sites de la ville !

Prendre des cours de flamenco à Madrid est une activité particulièrement intéressante.

Pour en savoir plus, Bonjour Madrid vous emmène au cœur de ce monde où les robes volent au rythme des pas !

Cours de flamenco à Madrid : sommaire de l’article

Cours de flamenco à Madrid : prenez un cours d’initiation

Le cours d’initiation est destiné aux personnes ou aux groupes qui souhaitent découvrir le flamenco pour la première fois.

Il peut donc s’agir d’une activité intéressante si vous voyagez avec un groupe d’amis, votre famille ou si vous souhaitez offrir un cadeau spécial.

Cette activité convient aussi bien aux femmes qu’aux hommes ! Lors de cette expérience unique, vous apprendrez à danser le flamenco tout en vous immergeant dans la culture de la danse flamenco.

Des exercices simples à appliquer

Vous commencerez par des exercices et des techniques de rythme. Ensuite, vous apprendrez en faisant des positions corporelles de base du flamenco pour les mouvements des bras, des mains et des pieds et comment danser un numéro de flamenco.

Enfin, après un peu de travail corporel, vous serez prêt à reproduire un numéro unique. Votre professeur vous enseignera à partir de zéro, alors, laissez-vous porter par le courant !

Pourquoi réserver un cours de flamenco ?

Si vous décidez d’assister à un spectacle de flamenco, vous comprendrez mieux son intensité, la difficulté de l’interprétation et les heures de pratique qu’il requiert.

Ici, il s’agit d’un cours pour débutants, vous partirez donc de zéro et vous apprendrez une brève introduction sur les origines, les concepts et la culture du flamenco.

Prenez plaisir à essayer une variété de mouvements pour trouver ceux qui vous plaisent le plus.

Et le plus beau, c’est que vous n’avez besoin d’aucune connaissance préalable du flamenco.

Ce qui vous attend dans vos cours de danse de flamenco

Ce cours de base est conçu pour tous ceux qui découvrent le flamenco et qui veulent faire leurs premiers pas dans cette magnifique forme d’art, vous donnant une compréhension de base de ce qu’est la danse flamenco et comment l’apprendre.

Vous apprendrez les rythmes essentiels, le travail du corps et le jeu de jambes propre au flamenco.

Comprendre les techniques du haut du corps

Vous renforcerez les muscles du tronc et des bras tout en apprenant les principales positions du corps.

Votre professeur veillera à ce que vous vous concentriez sur une posture et un positionnement correct afin d’exécuter efficacement et avec succès les mouvements du corps.

Votre apprentissage du flamenco sera soutenu par de lents mouvements répétitifs.

Cours de flamenco à Madrid : travailler le jeu de jambes

Il est important que vous appreniez les différentes techniques de jeu de jambes. Vous vous concentrerez sur les muscles exacts que vous devez solliciter en pratiquant une série d’exercices.

Découvrir le palmas

Vous étudierez les palmas (battements de mains rythmiques) une compétence essentielle pour tout danseur de flamenco.

Cours de flamenco à Madrid : que devriez-vous porter ?

Lorsque vous assistez à votre cours de flamenco en personne, essayez de porter quelque chose de confortable dans lequel vous pouvez vous déplacer facilement.

Portez un haut qui permet à vos bras de bouger librement. Ne portez pas de pantalons très longs, car une tape ou un coup sur le sol doit avoir un son propre, et vous ne pourrez pas y parvenir si ce vêtement vient à vous gêner.

Quelles chaussures choisir ?

En ce qui concerne les chaussures, les sandales ne sont pas la meilleure option. Vous devez protéger vos pieds et vos jambes lorsque vous effectuez le jeu de jambes, mais n’oubliez pas qu’avec une paire de chaussures de sport, vous ne pourrez pas faire ce bruit de claquette si caractéristique et si satisfaisant.

Essayez de porter des chaussures à semelle solide (pas en caoutchouc) qui produisent un son lorsque vous marchez.

Quelles sont les écoles où apprendre le flamenco à Madrid ?

Plusieurs écoles vous accueillent pour apprendre toutes les subtilités de cette danse traditionnelle. Vous pourrez alors vous rendre :

• Au studio Sara Martin Flamenco
• Au Lalia Escuela de Flamenco
• À l’Escuela de Baile Flamenco Dolores Gimenez

Apprendre le Flamenco à Madrid est une expérience unique qui fera de votre visite un moment exceptionnel et inoubliable.

Il n’y a rien de mieux que de voir Madrid hors des sentiers battus.

Lors de votre visite, vous pourrez profiter d’un moment loin de la foule de touristes.

Il vous sera alors possible de visiter :

• Le restaurant Botin
• Le Mercado de Motores
• Les tablaos les plus populaires de la ville

Mais d’autres lieux méritent votre attention.

Je vous en parle en détail dans cet article.

Madrid hors des sentiers battus : sommaire de l’article

Madrid hors des sentiers battus : manger dans le plus vieux restaurant du monde

Selon le Livre Guinness des records, Sobrino de Botín est le plus ancien restaurant du monde fonctionnant sans interruption.

Fondé en 1725 sous le nom de Casa Botín, il a près de trois siècles d’histoire et est mentionné dans l’une des premières œuvres d’Hemingway.

Ses spécialités sont le cochinillo asado (cochon de lait rôti) et la sopa de ajo (un œuf poché dans un bouillon de poulet, agrémenté de xérès et d’ail).

Faire du shopping au Mercado de Motores

Le Mercado de Motores a lieu le deuxième week-end de chaque mois au Museo del Ferrocarril, à deux stations de métro du musée Reina Sofia.

Le Mercado de Motores est un charmant marché vintage qui propose :

• De la musique
• De la nourriture
• Des divertissements
• Du shopping

Il se tient à l’intérieur d’une ancienne gare, un cadre charmant qui fait partie de l’expérience.

Madrid hors des sentiers battus : vivre une soirée flamenco

Visiter l’Espagne sans découvrir l’une de ses traditions les plus emblématiques serait un gâchis.

Depuis 2010, le flamenco déclaré par l’UNESCO, s’avère être l’un des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité.

Ses origines sont incertaines. On sait qu’il est né en Andalousie, la région méridionale de l’Espagne, vers le XIXe siècle, mais tout le reste est discutable.

À Madrid, de nombreux bars perpétuent la tradition en organisant régulièrement des spectacles.

Passez un peu de temps dans le jardin du prince Anglona

Il existe une autre façon de remonter le temps à Madrid. En effet, vous pouvez vous rendre dans ce magnifique jardin isolé du XVIIIe siècle, au tracé néoclassique.

Il doit son nom à Pedro de Alcántara Téllez-Girón y Alfonso-Pimentel, le prince d’Anglona qui vécut au XIXe siècle dans la résidence royale attenante.

Il s’agit d’un exemple parfait de jardin aristocratique, et son atmosphère est inhabituelle. C’est un lieu paisible suspendu dans le temps, mais situé en plein cœur de l’effervescence madrilène.

Madrid hors des sentiers battus : profiter de l’art de rue à Tabacalera

Si vous aimez l’art de rue, Madrid compte plusieurs endroits à ne pas manquer. Il y a le quartier populaire de Malasaña ou le marché Cebeda. Son extérieur se transforme rapidement en une grande fresque murale !

Mais le meilleur choix est peut-être de visiter la Tabacalera. La Tabacalera de Lavapies est un centre social autonome situé au cœur de la ville dans une ancienne usine de tabac.

Ses extérieurs sont remplis de superbes œuvres d’art de rue, ne vous arrêtez pas à sa façade. Sur place, vous pourrez pénétrer à l’intérieur et participer à l’un de leurs événements, tels que des concerts et des expositions.

Visitez le magnifique musée Thyssen-Bornemisza

La plupart des gens connaissent le musée du Prado et le musée Reina Sofia. Le musée Thyssen-Bornemisza est moins connu des touristes, même s’il forme avec ces deux musées le « Triangle d’or de l’art ».

Il nait de la collection privée du baron Thyssen et constituait à l’époque la deuxième plus grande collection privée au monde après la collection royale britannique.

La collection du musée Thyssen comble les lacunes historiques des collections de ses homologues.

On y trouve des chefs-d’œuvre de la Renaissance, du baroque et du rococo, mais aussi des artistes contemporains comme :

• Edward Hopper
• Jackson Pollock
• Mark Rothko
• Willem De Kooning

Madrid hors des sentiers battus : à la découverte des trois statues de Botero

Il existe un autre type d’art de rue à ne pas manquer : celui d’un auteur de renommée mondiale.

Fernando Botero, une légende vivante, considérée comme l’artiste vivant le plus reconnu et le plus cité, originaire d’Amérique latine, a placé trois sculptures dans les rues de Madrid.

L’artiste colombien mondialement connu est surtout connu pour ses peintures, mais il est aussi sculpteur et vous reconnaîtrez certainement son esthétique dans ces statues.

La Mujer del Espejo se trouve sur la Plaza de Colón, La Mano sur la Plaza de San Juan et El Rapto de Europa au Terminal 1 de l’aéroport de Madrid Barajas.

Voir Madrid hors des sentiers battus est un moyen de visiter la ville sans se soucier des mouvements de foule. Vous pourrez ainsi profiter de votre visite pour découvrir la ville sous un autre angle !

De nombreux monuments à Madrid méritent votre attention.

Sur place, vous trouverez :

• Cibeles
• Les rois Wisigoths
• Le temple de Debod

D’autres lieux sont également incontournables.

Je vous en parle dans les moindres détails ici.

Monuments de Madrid : sommaire de l’article

Monuments de Madrid : Cibeles

Le monument de Madrid le plus connu est la fontaine située à l’intersection de la Calle de Alcalá et du Paseo de Recoletos : la Cibeles.

Le football, et plus précisément les célébrations du Real Madrid, a donné ce caractère international à une œuvre néoclassique représentant la déesse mère des dieux grecs.

La Cibeles a été conçue à côté de la fontaine de Neptune et de la fontaine d’Apollon. Elle décore le Paseo del Prado, qui abritait à l’époque le Gabinete de Ciencias Naturales, aujourd’hui Museo del Prado.

Outre la fontaine, la place abrite certains des palais les plus monumentaux de la ville :

• Le palais Buenavista
• Le palais Linares
• Le palais des communications
• La Banque d’Espagne

Les rois wisigoths

Il semble difficile de regarder autre chose que le Palais royal sur la Plaza de Oriente. La promenade des sculptures à travers les jardins napoléoniens de part et d’autre attire aussi l’attention.

Les statues apolliniennes représentent les rois de Castille, d’Alphonse VI à Fernando.

Bien que les statues portent le nom de « rois wisigoths », il n’y en a en réalité que 5 sur les 33 qui ont régné sur la péninsule.

Fernando VII a ordonné la construction de ces statues au milieu du XVIIIe siècle.

Au total, 94 statues reposent dans les lieux. Parmi elles, 28 se trouvent dans les jardins et les autres dans l’enceinte du palais royal.

Monuments de Madrid : profiter d’un coucher de soleil au Temple de Debod

Les temples étant aussi des monuments, nous ne pouvions pas manquer la pièce égyptienne de plus de 2000 ans exposée dans un parc en plein air au cœur de Madrid.

Le temple de Debod est un cadeau du gouvernement égyptien à l’Espagne après sa collaboration au sauvetage archéologique des temples de la vallée de Nubie organisé par l’UNESCO.

L’intégrité de ces temples était menacée par l’inondation du barrage d’Assouan. C’est ce temple que l’Espagne a choisi et qu’elle a déplacé pierre par pierre en 1972 jusqu’à cet endroit de la capitale.

L’arc de triomphe de Madrid : la Puerta de Alcalá

Les portes de Madrid sont comme les arcs de triomphe de Rome ou de Paris. Si plus personne ne les franchit, elles nous rappellent encore un passé glorieux.

Ce monument de Madrid se situe à l’intersection de la rue Alcalá et de la rue Alfonso XII, accueillant le parc du Retiro et à quelques mètres de la Cibeles.

La porte, de style néoclassique, présente une nouvelle tentative de faire de Madrid moins une villa importante de la ville et plus une capitale.

Elle a été construite entre 1769 et 1778 comme l’une des cinq portes royales qui donnaient accès à la ville de Madrid.

Monuments de Madrid : L’ours et l’arbousier

Le symbole de Madrid est l’ours et l’arbousier, probablement la statue la plus photographiée de la capitale.

Pourtant l’histoire de son lien avec la ville n’est pas bien connue et la vérité est qu’elle est quelque peu diffuse.

Selon le site web municipal, l’origine pourrait remonter à l’époque d’Alphonse VIII, lorsque les habitants de la Villa portaient sur leur drapeau un « ours avec sept étoiles sur le dos ».

Une autre des plus connues est que l’ours est un clin d’œil à la constellation de l’Ursa Minor, d’où les sept étoiles également présentes sur le drapeau de la Communauté de Madrid.

Les arbousiers, quant à eux, poussent facilement dans n’importe quel espace vert et leurs fruits comestibles donnent une touche de rouge à l’automne madrilène.

Une demande exprimée par la ville

Quoi qu’il en soit, dans les années 1960, la mairie de Madrid a déposé un mémoire demandant non seulement que la figure de l’ours et de l’arbousier soit récupérée pour les armoiries de la ville, mais aussi qu’elle soit conçue comme un monument.

Depuis lors, bien qu’il soit passé par plusieurs endroits de la Puerta del Sol, l’ours et l’arbousier sont ce que le loup du Capitole est à Rome.

Un monument consacré à Cervantes

La Plaza de España a subi de nombreuses réformes pour atteindre son état actuel, mais depuis 1930, le monument à Cervantes est resté presque intact.

En 1915, fût la date à laquelle Alphonse XIII a ouvert un concours pour la réalisation de cet hommage à l’écrivain, jusqu’à son achèvement en 1960.

Les travaux commencèrent en 1925 et la fontaine fut inaugurée en 1929 avec la figure de Cervantès en bronze et Don Quichotte et Sancho Panza à la base.

La sculpture comporte un globe représentant l’expansion de la langue espagnole. Mais la guerre civile a laissé l’œuvre inachevée et les travaux n’ont repris qu’en 1950.

Les monuments de Madrid n’ont rien à envier à ceux d’autres grandes villes d’Europe. Lors de votre séjour, il se peut que vous en croisiez quelques-uns !

Las Meninas, qui signifie Dames d’honneur en espagnol, est l’un des chefs-d’œuvre les plus célèbres de Madrid.

Sa composition énigmatique déroute le spectateur à plusieurs niveaux.

Pour en savoir plus sur ce tableau, je vous ai préparé un article complet sur le sujet !

Las Meninas à Madrid : sommaire de l’article

Las Meninas à Madrid : en bref

Le tableau de Las Meninas a été peint en 1656 dans le Cuarto del Príncipe de l’Alcazar de Madrid, qui est la salle représentée dans l’œuvre.

Nous pouvons identifier la plupart des membres du service de la cour regroupés autour de l’infante Marguerite-Thérèse, âgée de 5 ans, à laquelle assistent deux des Ménines.

Nous voyons également l’artiste lui-même travaillant sur une grande toile posée sur le sol, les deux nains Mari Bárbola et Nicolasito Pertusato, un chien et la dame d’honneur Marcela de Ulloa qui se tient à côté d’un guardadamas.

Les visages du roi Philippe IV et de Mariana d’Autriche, les parents de l’Infante, se reflètent dans le miroir. Ils observent la scène qui se déroule.

Une œuvre qui n’est pas une peinture royale

Bien qu’au centre de la composition, nous voyions l’Infante et le couple royal dans le miroir, cette peinture n’est pas une commande royale typique.

Le portrait royal est traditionnellement formel, voire raide, et utilisé à des fins de propagande et de représentation.

Mais ici, les dames d’honneur, qui ont donné leur nom au tableau, entourent la jeune princesse, ainsi qu’un groupe de serviteurs.

Ce n’est rien d’autre qu’un regard sur les coulisses de la cour d’Espagne. En fait, il s’agit plutôt d’une peinture de genre, mais avec un entourage royal.

Las Meninas à Madrid : la présence de l’artiste lui-même

Velázquez a eu le courage de se peindre lui-même dans Las Meninas. Il fallait avoir le courage de mêler son autoportrait aux portraits des membres de la famille royale ! L’artiste est visible à gauche, un pinceau à la main.

Une peinture modifiée par le roi

Si Philippe IV a couvert Velázquez d’honneurs pendant ses longs états de service à la cour, il lui a rendu son hommage le plus durable après la mort du peintre en 1660.

En son honneur, Philippe IV a ordonné que l’insigne de l’ordre soit ajouté sur la poitrine du peintre dans Las Meninas.

Certains historiens prétendent même que c’est le roi lui-même qui a peint cette touche finale.

Las Meninas à Madrid : il fait référence à l’histoire de l’art

Une référence importante à l’histoire de l’art s’exprime par la présence du peintre lui-même et le reflet dans le miroir du mur du fond.

Velázquez a clairement été influencé par le célèbre et tout aussi mystérieux Portrait Arnolfini de Jan Van Eyck.

Cette inclusion illusionniste peut s’interpréter comme une réflexion sur l’acte de voir.

Un titre modifié à plusieurs reprises

Initialement, le tableau s’intitulait Retrato de la señora emperatriz con sus damas y una enana, ce qui signifie : Portrait de l’impératrice avec ses dames et un nain.

Cette information apparait dans l’un des inventaires de 1666. Par la suite, l’œuvre se voit renomée La Familia del Señor rey Phelipe Quarto ou simplement La Familia.

Le nom définitif, Las Meninas, est documenté dans le catalogue de 1843 du musée du Prado, où le tableau se trouve aujourd’hui.

Las Meninas à Madrid est une œuvre incontournable qui s’inclut dans l’évolution de l’art à Madrid. Lors de votre visite du Prado, je vous conseille de vous attarder devant cette peinture exceptionnelle.

Se promener dans le Musée archéologique national de Madrid est un voyage à travers l’histoire de l’Espagne depuis la préhistoire.

Aujourd’hui, je vous propose un bref résumé des choses à voir sur place.

C’est parti !

Musée archéologique de Madrid : sommaire de l’article

Musée archéologique de Madrid : l’idole de l’œil

Datant d’environ 3000 ans avant J.-C., à l’âge du cuivre, l’idole de l’œil représente une figure humaine. Même si elle présente un style schématique, elle semble étonnamment moderne.

Quelques lignes sur l’albâtre représentent efficacement les sourcils, les cheveux en zigzag tombant dans le dos, les yeux immenses et, en dessous, des lignes intrigantes qui pourraient représenter des tatouages ou de la peinture sur le visage.

Initialement placé dans un dolmen comme élément funéraire, les yeux captivants et grands ouverts restent un mystère encore aujourd’hui.

Découvrez l’art phénicien

Commerçants habiles et grands navigateurs, les Phéniciens ont établi des colonies le long des côtes méditerranéennes pour créer un empire commercial outre-mer.

Ils atteignirent l’extrémité occidentale de la mer et fondèrent en 1100 av. J.-C. la ville actuelle de Cadix, qui est censée être la plus ancienne ville encore habitée d’Europe occidentale !

Le musée abrite un sympathique personnage au masque d’or trouvé dans la ville du sud. C’est l’un des plus beaux témoignages de la présence des Phéniciens dans l’Espagne ancienne.

Musée archéologique de Madrid : la ceinture d’Aliseda

Cette ceinture fait partie du mobilier funéraire d’un couple qui, d’après le luxe des pièces trouvées, devait être riche.

Il s’agit de ce que l’on appelle le « magot d’Aliseda », l’un des nombreux trésors datant de 700 à 500 avant JC.

Influencées par le charme oriental apporté par les Phéniciens, les cultures locales ont généré une civilisation unique dont l’histoire est encore entourée de mythes, comparable à celle de l’Atlantide.

La ceinture réalisée avec des techniques d’orfèvrerie typiquement orientales, telles que la granulation et le filigrane, et pleine de motifs ornementaux du Proche-Orient, se présente comme un aperçu de cette civilisation perdue.

Rencontrez la Dame de Baza

À l’intérieur d’une statue se trouve les restes incinérés d’une jeune femme décédée dans la première moitié du IVe siècle avant JC.

Cette sculpture polychrome en calcaire est une sorte d’urne funéraire monumentale. Le naturalisme des traits de son visage pourrait être le portrait d’une personne précise peut-être divinisée après sa mort.

Assise majestueusement sur son trône ailé, la dame de Baza reste l’un des nombreux mystères non élucidés de l’art ibérique.

Musée archéologique de Madrid : l’étonnante Dame d’Elche

Depuis sa découverte précoce et accidentelle en 1897, la Dame d’Elche est devenue l’œuvre la plus emblématique de l’art ibérique et l’un des meilleurs échantillons d’art antique en Espagne.

L’artiste, s’il n’était pas grec, était au moins en contact avec des ateliers helléniques. Mais on ne peut s’empêcher d’admirer tous les ornements qui habillent la dame, qui évoquent l’orfèvrerie tartessienne et l’art oriental.

Ne ratez pas les taureaux de Costitx

Le culte du taureau était répandu dans toute la Méditerranée antique. La culture talayotique, une civilisation de l’âge du fer apparu sur les îles de Minorque et de Majorque, semblait également faire l’éloge de ce puissant animal.

Il est possible qu’il s’agisse de figures de proue de navires d’une autre culture méditerranéenne capturés par des pirates talayotiques et fièrement exposés comme trophée à Majorque.

Dans certaines tavernes traditionnelles d’Espagne, on peut encore voir des têtes de taureaux morts accrochées aux murs en guise de trophée après la corrida.

Le musée archéologique de Madrid est un lieu que vous devez voir une fois lors de votre visite. Je vous conseille d’y faire un tour si vous souhaitez passer un moment dans l’histoire de Madrid.