Madrid accueille l’un des plus prestigieux tournois de tennis au monde, le Mutua Madrid Open.

Outre les événements professionnels, la capitale espagnole compte de nombreux clubs pour le tennis de loisir.

Dans cet article, je vous emmène dans les endroits les plus intéressants pour pratiquer ce sport.

Tennis à Madrid : sommaire de l’article

Tennis à Madrid : se rendre au Chamartin Tennis Club

Le Chamartin Tennis Club a une longue et illustre histoire. Fondé en 1966, le Chamartin Tennis Club est connu pour ses impressionnantes installations :

• 8 courts couverts en terre battue
• 8 courts extérieurs en terre battue
• 7 courts extérieurs en dur

Le club dispose également :

• De 9 courts de padel
• D’une piscine intérieure chauffée
• D’une salle de gymnastique entièrement équipée

Un autre équipement impressionnant est l’offre de salles sociales où les membres peuvent jouer aux cartes ou au billard, assister à des matchs, lire, travailler ou même étudier.

Et pour les membres juniors, il y a un espace spécial pour jouer au tennis de table, aux jeux de société, faire ses devoirs ou même participer aux ateliers pour enfants organisés régulièrement par le club.

S’entraîner à La Moraleja

La Moraleja est un véritable bijou pour les amateurs de tennis. Le lieu comprend 23 courts en terre battue, 7 courts de padel et 2 courts couverts en dur.

Situé au cœur de la communauté d’Alcobendaz, dans le nord de Madrid, le club a une atmosphère de quartier dynamique. Cela en fait une destination populaire pour les familles et les joueurs de tous niveaux.

En plus de jouer au tennis, il y a beaucoup d’autres équipements à apprécier ici. Vous retrouvez la salle de sport, la piscine et le restaurant qui sert un délicieux menu de cuisine espagnole.

Et si cela ne suffisait pas à vous convaincre, les magnifiques environs de la campagne vous donneront l’impression d’avoir échappé à l’agitation de la ville, même si vous n’êtes qu’à une courte distance de celle-ci !

Tennis à Madrid : profiter du Club De Campo

Le Club de Campo est largement considéré comme l’un des clubs de sport et de loisirs les plus impressionnants de Madrid, voire d’Espagne.

S’étendant sur 200 hectares de terrain, le club se situe à la périphérie de la ville. Il compte actuellement plus de 10 000 membres, qui ont accès à :

• un parcours de golf de 18 trous
• 34 courts de tennis
• des courts de padel
• l’équitation
• polo
• hockey
• squash

Outre les installations sportives, le terrain du club est magnifique et bien entretenu, ce qui en fait un endroit pittoresque pour se détendre ou pour emmener les enfants le week-end afin de les divertir à coup sûr.

Le club a également accueilli plusieurs qualifications pour la Coupe Davis et la Coupe de la Fédération, le Grand Prix d’Espagne et d’autres tournois internationaux, et il est actuellement le terrain d’entraînement du Mutua Madrid Open.

Frapper la balle au Race Sports Complex

Le RACE est un endroit assez génial pour les amateurs de tennis et de sport. Il est rare que vous rencontriez le meilleur du tennis de la ville et que vous ne vous retrouviez pas avec un éventail d’options sportives alternatives sous le même toit.

Le club RACE a été fondé en 1945 par un groupe d’expatriés britanniques qui cherchaient à créer un espace où ils pourraient jouer au tennis ensemble et, au fil des ans, il est devenu l’un des clubs de tennis les plus prestigieux d’Espagne.

Les membres du RACE ont accès à 25 courts de tennis, dont 17 en gazon artificiel, quatre en dur et quatre en schiste en intérieur.

Et, oui, vous l’avez deviné, lorsqu’ils ne s’entraînent pas au service ou au revers, les membres peuvent profiter d’un nombre impressionnant de 18 courts de padel, d’un complexe aquatique comprenant deux piscines chauffées, une piscine olympique et un spa.

Pratiquer le tennis à Madrid est un bon moyen de se détendre lors de votre séjour. Vous pourrez vous entraîner dans des clubs d’exception et fouler les courts utilisés régulièrement par les plus grands joueurs au monde.

Dans son cadre privilégié, en plein cœur de Madrid, le théâtre Royal est un fleuron de l’art dramatique en Espagne.

Il s’est imposé comme une référence sur la scène lyrique européenne.

Sur place, vous découvrirez :

• Une histoire riche
• Une architecture incroyable
• Des spectacles inoubliables

Pour en savoir plus sur ce lieu, je vous laisse me suivre dans cet article !

Théâtre Royal à Madrid : sommaire de l’article

Théâtre Royal à Madrid : un monument vieux de plus de 200 ans

L’actuel Teatro Real occupe le même emplacement que le Real Teatro de los Caños del Peral du XVIIIe siècle, un établissement inauguré par Philippe V en 1738.

C’est là que se sont tenues les Cortes Constituyentes de Cádiz en 1814. Quatre ans après cet événement historique, Ferdinand VII, convaincu que Madrid avait besoin d’un théâtre à la hauteur de ceux des autres capitales européennes, ordonna le réaménagement de la Plaza de Oriente, qui comprenait la construction du Teatro Real, conçu par l’architecte municipal Antonio López Aguado.

La première pierre fut posée le 23 avril 1818. Les travaux ont connu d’importants retards en raison du décès de l’architecte et d’un budget serré.

Plus tard, cependant, Custodio Teodoro Moreno s’occupe des travaux. En 1850, 33 ans après le début de la construction, l’édifice était enfin prêt à être inauguré.

Une longue fermeture

Au cours des 75 premières années de son existence, le Teatro Real s’impose comme l’une des grandes institutions lyriques du Vieux Continent.

Malheureusement, en 1925, il a été gravement touché par un affaissement de terrain, ce qui a entraîné sa fermeture. Il est resté fermé pendant 41 ans au total.

Il va sans dire que la guerre civile et l’après-guerre n’ont pas été des périodes propices à sa reconstruction. Lorsque les travaux reprennent enfin en 1966, le bâtiment est transformé en auditorium. Il devient le siège du Real Conservatorio Superior de Música y Escuela de Arte Dramático, rôle qu’il continuera à jouer jusqu’en 1988.

Cette année-là, la décision de doter Madrid d’un théâtre de premier ordre est prise. Le projet de rénovation, réalisé entre 1991 et 1997, est confié aux architectes Manuel Gómez Valcárcel et Francisco Rodríguez de Partearroyo.

Théâtre Royal à Madrid : une architecture d’exception

Cet illustre théâtre d’opéra madrilène présente un plan irrégulier à six côtés, tandis que ses façades sont l’incarnation d’une élégante sobriété, en accord avec les couleurs d’autres bâtiments prestigieux situés à proximité.

Il vaut cependant la peine d’y pénétrer, car ses salles s’affranchissent de cette austérité. Elles offrent une explosion de couleurs, en particulier dans l’auditorium principal, où la couleur rouge des stalles contraste vivement avec les balcons dorés.

Cette salle de 28 loges, 6 étages et 1 746 places a été construite à l’image et à la ressemblance du théâtre de 1850. Cependant, elle intègre les technologies les plus modernes pour que les spectateurs aient le sentiment d’être transportés.

Des étages magnifiques à découvrir

Les chambres du deuxième étage méritent également une attention particulière, car leur sol, leur mobilier et leurs lampes de la Verrerie royale de La Granja recréent une merveilleuse atmosphère de grandeur du XIXe siècle.

Les boiseries en cèdre du Liban, le marbre et les stucs du Café del Palacio, situé au sixième étage, confèrent aussi à cet espace une qualité aristocratique.

Prendre un café au sommet du monument

Le Café offre en outre une vue superbe sur la cathédrale de La Almudena, le Palais royal et la Plaza de Oriente.

Vous pourrez également visiter les différentes installations annexes comme :

• Les salles de répétition
• Les loges individuelles et communes
• Les réserves

Théâtre Royal à Madrid : profiter d’une visite guidée 

Les visiteurs peuvent visiter le Teatro Real à leur rythme, en utilisant l’un des audioguides disponibles en français.

L’intérêt des visites guidées est qu’elles couvrent un large éventail de thèmes. Les visiteurs peuvent choisir une visite plus historique, ou d’autres qui donnent un aperçu des aspects plus techniques ou artistiques.

Dans tous les cas, je pense que la meilleure façon de découvrir un tel édifice est d’assister à un concert ou, mieux encore, à un spectacle d’opéra, car cela permet d’apprécier des aspects qui dépassent le cadre d’une simple visite, comme l’acoustique de l’auditorium et, bien sûr, la magie du théâtre.

Une visite à Madrid doit toujours comporter la visite du Théâtre Royal. Vous trouverez ici un lieu artistique qui a su traverser les âges et rester un incontournable en ville.

La tour de cristal de Madrid fait partie d’un ensemble de tours dans le quartier des affaires.

Au nord du quartier Almendra Central de Madrid se dressent les plus hautes tours d’Espagne.

Aujourd’hui, je vous présente ce lieu incroyable en détail.

Tour de cristal à Madrid : sommaire de l’article

Tour de cristal à Madrid : un quartier d’affaires populaire

Les cinq gratte-ciels forment un parc d’affaires qui a ouvert ses portes au début de l’année 2009 sur un terrain autrefois occupé par les anciennes installations sportives de la Ciudad Deportiva du Real Madrid.

Aujourd’hui, les cinq tours s’entourent d’espaces ouverts, des jardins et des fontaines. La zone représente de manière convaincante le côté le plus moderne et futuriste de la capitale espagnole.

Bien que les cinq tours servent de bureaux pour de grandes marques de services, la Torre PwC, anciennement connue sous le nom de Sacyr-Vallehermoso, abrite également un hôtel cinq étoiles.

En outre, la Torre Espacio accueille un restaurant gastronomique et même une chapelle religieuse, qui peut se targuer d’être le sanctuaire le plus haut d’Espagne, à 135 m d’altitude.

L’ancien quartier général du Real Madrid

Le Real Madrid, l’une des équipes les plus anciennes d’Espagne, utilisait depuis 1963 la zone de Chamartín, plus précisément le quartier de La Paz, comme siège de ses installations sportives de la Ciudad Deportiva.

À l’époque, cette zone de Madrid se trouvait à la périphérie de la ville, mais à la fin du XXe siècle, elle était devenue un centre important.

La flambée de la valeur des terrains et la situation financière délicate du club l’ont amené à déménager ses installations sportives en 2001, ce qui a libéré le terrain.

Le terrain a été vendu à un consortium d’entreprises de construction qui, avec l’approbation des autorités, a planifié les cinq tours impressionnantes qui couronnent aujourd’hui le ciel de Madrid.

Tour de cristal à Madrid : la plus haute tour de la ville

La Torre de Cristal, ou Torre KPMG, œuvre de l’architecte argentin César Pelli, également à l’origine des tours Petronas en Malaisie.

La Torre de Cristal mesure 249 mètres de haut et compte 52 étages, principalement occupés par des bureaux.

C’est la plus haute tour de Madrid et de toute l’Espagne. Certains prétendent que sa structure s’inspire d’un obélisque égyptien. Cependant, sa caractéristique la plus frappante est le jardin vertical qui pousse sur son toit-terrasse incliné.

Quelques faits surprenants sur le quartier des affaires

Les gratte-ciels ont réussi à générer un nombre important d’histoires insolites au cours de leur brève histoire.

Par exemple, en 2006, un incendie s’est mystérieusement déclaré sur la partie arrière de la Torre Espacio, menaçant de faire s’effondrer toute la structure du bâtiment.

En 2008, une plaque métallique s’est détachée de la Torre Cepsa et est tombée au sol. Heureusement, personne n’a été blessé.

Il est également difficile d’oublier les deux bases jumpers qui se sont glissés secrètement dans la Torre de Cristal. Ils ont grimpé au sommet et se sont élancés dans les airs avant d’ouvrir leur parachute cinq secondes plus tard.

C’est également le lieu choisi en Espagne pour faire la promotion du remake de Robocop où l’enseigne de la Torre Cepsa a été légèrement modifiée pour ressembler à un bâtiment de la méchante corporation OCP.

La tour de cristal de Madrid est un lieu atypique qui ravira les amateurs d’architecture moderne. Dans ce lieu, vous pourrez contempler tout le génie humain et profiter d’un spectacle moderne d’exception !

Valle de los Caidos est un monument aux morts très impressionnant près de Madrid.

Dans cet article, je vous en parle dans les moindres détails.

Valle de los Caidos : sommaire de l’article

Valle de los Caidos : un monument aux morts

Mis à part son passé controversé, le monument se présente comme l’une des plus importantes réalisations architecturales espagnoles du XXe siècle.

Le site se voulait plus grand que nature, pour défier le temps et la mémoire. Dans son style, on le considère comme néo-herrien, une version actualisée du style rendu célèbre par Juan de Herrera.

Juan de Herrera a vécu au XVIe siècle et a été l’architecte en chef de l’Escorial, de la Plaza Mayor de Madrid et du palais royal d’Aranjuez.

Le style néo-herrien, typiquement espagnol, se retrouve dans les bâtiments publics après la guerre civile espagnole comme symbole de puissance et de grandeur.

Un domaine immense dans les montagnes

Le monument s’étend sur près de 4 hectares dans la chaîne de montagnes de Guadarrama.

Le complexe comprend une basilique, une abbaye, une maison d’hôtes, la vallée et plusieurs monolithes cylindriques du XVIe siècle connu sous le nom de Juanelos.

L’élément le plus impressionnant est sans doute la croix qui domine le complexe et qui est visible à plus de 30 kilomètres à la ronde.

La construction du site a duré près de 20 ans. Elle a commencé en 1940 et le monument a été officiellement inauguré le 1ᵉʳ avril 1959.

Le gouvernement de l’époque a affirmé que la construction avait coûté 1 159 millions de pesetas. Cette dernière profita d’un financement des recettes des tirages de la loterie nationale et par des dons.

Valle de los Caidos : comment visiter le lieu

La Valle de los Caidos et l’Escorial sont très proches l’un de l’autre. Il est donc très facile de combiner ces deux attractions lors d’une visite depuis Madrid.

Le monastère-palais de l’Escorial, datant du XVIe siècle et inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, témoigne de l’opulence et de la puissance de l’Espagne à l’époque de son âge d’or.

D’autre part, la Valle de los Caídos, datant du XXe siècle, représente le passé sombre de la nation sous la dictature militaire. C’est l’endroit choisi pour enterrer les morts de la guerre civile espagnole.

Une visite de l’Escurial et de la vallée des morts est idéale pour mieux comprendre la riche histoire culturelle de l’Espagne et témoigner des histoires poignantes et intrigantes qui se cachent derrière ces deux monuments.

Un nombre incroyable de personnes enterré sur place

Le monument et la basilique sont dédiés aux soldats de l’armée franquiste tombés au combat.

Environ 34 000 personnes se trouvent dans la vallée des morts, toutes des victimes de la guerre civile espagnole.

Le plus célèbre d’entre eux est Franco lui-même, qui se trouve enterré avec plusieurs de ses généraux et de ses plus proches partisans. Franco a toutefois été exhumé en octobre 2019.

Où se trouve Valle de los Caidos ?

Le lieu est situé à approximativement une heure de Madrid, près du célèbre monastère de l’Escorial. Le monument est construit sur le flanc d’une montagne de la chaîne de Guadarrama.

Comment s’y rendre ?

Si vous séjournez à Madrid ou dans les environs, le meilleur moyen, et vraiment le seul, est de prendre la voiture.

Cela vous prendra approximativement une heure si vous êtes au centre de la ville. Vous pouvez faire une excursion d’une journée et visiter El Escorial qui se trouve à 20 minutes.

Valle de los Caidos est un lieu incroyable à découvrir. Lors de votre visite, vous pourrez vous rendre dans ce lieu et profiter de la grandeur du monument.

Il y a de nombreux endroits à voir à Madrid, mais il est important de noter que vous pouvez visiter la ville en 2 jours.

Lors de votre périple, vous pourrez découvrir des lieux comme :

• La plaza Mayor
• Le Mercado San Miguel
• La Puerta del Sol

Mais d’autres endroits merveilleux vous attendent sur place.

Je vous en parle en détail dans les lignes qui suivent !

Visiter Madrid en 2 jours : sommaire de l’article

Visiter Madrid en 2 jours : se rendre sur la Plaza Mayor

Profitez de votre première journée à Madrid pour vous familiariser avec les sites les plus connus de la ville.

La Plaza Mayor est la place incontournable de Madrid. Cette grandiose place à arcades joue un rôle essentiel dans la vie locale depuis des siècles et constitue l’endroit idéal pour commencer vos deux jours dans la ville.

Elle a tendance à être de plus en plus fréquentée au fil de la journée, alors profitez du calme matinal pour prendre autant de photos que possible à l’abri de la foule.

Faire vos achats au Mercado San Miguel

Si vous souhaitez visiter le plus célèbre marché alimentaire de Madrid, le Mercado de San Miguel, le matin est le moment idéal pour le faire.

Alors que le marché ouvre ses portes pour la journée et que les vendeurs commencent à s’installer, il est beaucoup plus facile de l’explorer que plus tard dans la journée, lorsque la plupart des touristes arrivent.

Le Mercado de San Miguel vaut la peine d’être visité rien que pour sa belle architecture.

Visiter Madrid en 2 jours : Puerta del Sol

La Calle Mayor mène directement à la Puerta del Sol, une autre place incontournable à visiter si vous n’avez que 48 heures à Madrid.

Vous y verrez la célèbre statue oso y madroño représentant un ours mangeant les fruits d’un fraisier.

Il s’agit d’une version réelle des armoiries de la ville et de l’une des statues les plus célèbres de Madrid.

Toutefois, avant d’arriver à la statue, n’oubliez pas de chercher une petite dalle de pierre sur le sol à l’extérieur de l’ancien bâtiment de la Poste royale.

Elle marque le kilomètre zéro, c’est-à-dire le point de départ de toutes les routes nationales espagnoles.

 Vous rendre à Gran Vía

En partant de la Puerta del Sol vers le nord, vous vous retrouverez sur la Gran Vía, la rue la plus emblématique de Madrid.

Cette rue est animée à toute heure de la journée et bordée de chaînes internationales de mode et de restauration, de lieux de divertissement et de boutiques de souvenirs.

Visiter Madrid en 2 jours : plaza de Cibeles & Puerta de Alcalá

Pour continuer, passez un peu de temps à explorer Chueca et quittez le quartier pour vous rendre à la Plaza de Cibeles.

Abritant une fontaine de style gothique et un palais qui abrite aujourd’hui l’hôtel de ville de Madrid.

La magnifique Plaza de Cibeles se trouve juste à la limite du centre-ville de Madrid. Continuez vers l’est après la place et vous arriverez à la Puerta de Alcalá, une imposante porte triomphale qui servait autrefois d’entrée principale à la ville.

La Puerta de Alcalá ne marque peut-être plus l’entrée de Madrid, mais elle reste l’un des monuments classiques les plus imposants de la ville.

Se balader dans le Retiro Park

La Puerta de Alcalá se trouve juste à l’entrée du Parque del Buen Retiro. Autrefois jardin privé de luxe pour la royauté espagnole, c’est aujourd’hui le plus célèbre des nombreux parcs de Madrid.

S’il fait beau, vous pouvez louer un bateau dans le petit, mais magnifique lac qui se trouve au centre du parc.

Visiter Madrid en 2 jours : visitez un musée d’art

Commencez le deuxième jour en visitant au moins l’un des trois musées d’art emblématiques de la ville : le Prado, le Reina Sofia ou le Thyssen-Bornemisza.

Les trois musées sont situés dans le même quartier et forment ensemble le célèbre Triangle d’or de l’art de Madrid.

Le Prado abrite une vaste collection de peintures et de sculptures de maîtres européens de l’Antiquité tels que :

• Velázquez
• Goya
• Boticelli
• Rubens

Le Reina Sofia, quant à lui, se concentre sur l’art moderne, avec Dalí et Picasso parmi les grands noms.

Enfin, le Thyssen fait un excellent travail de transition entre les deux autres musées, avec des chefs-d’œuvre datant du Moyen Âge jusqu’au XXe siècle.

Découvrir la beauté du Palais royal

Passez le reste de votre après-midi à goûter à la royauté madrilène dans le grandiose palais royal de la ville.

Ce somptueux édifice est la plus grande résidence royale d’Europe encore en activité, avec une superficie impressionnante de 135 000 mètres carrés répartis en 3 418 pièces.

La plupart de ces pièces ne sont pas ouvertes au public, mais une visite du palais vous permettra d’avoir un aperçu de la vie luxueuse de la royauté espagnole tout au long de l’histoire.

Visiter Madrid en 2 jours : finir votre séjour au temple de Debod

Il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’en Égypte pour voir l’un des plus incroyables trésors de l’Égypte ancienne.

Le temple de Debod est un véritable temple de l’Égypte ancienne que le gouvernement égyptien a transféré à Madrid en guise de cadeau à l’Espagne.

En plus d’être un lieu incontournable à Madrid, c’est un endroit particulièrement incroyable pour admirer le coucher du soleil.

Rendez-vous derrière le temple lui-même pour des vues imprenables sur la cathédrale de l’Almudena, le palais royal et le parc de la Casa del Campo.

Passer 2 jours à Madrid peut paraitre un peu court. Néanmoins, vous réussirez à voir les attractions les plus importantes de la ville.

Lors de votre séjour, je vous conseille de visiter une Zarzuela à Madrid.

Sur place, vous pourrez découvrir le théâtre traditionnel de la ville.

Aujourd’hui, je vous parle en détail de cet art très local.

Zarzuela à Madrid : sommaire de l’article

Zarzuela à Madrid : une longue histoire

Le terme « zarzuela » proviendrait du pavillon de chasse royale « La Zarzuela ». Situé près de Madrid, c’est ici que les premières représentations de ce genre ont eu lieu.

Cette forme d’art a vu le jour sous le règne du roi Philippe IV au XVIIe siècle. La zarzuela est une fusion de dialogues parlés, d’airs d’opéra, de chansons populaires et de danse. Elle intègre de nombreuses traditions artistiques espagnoles dans un genre musical distinct.

Les premières zarzuelas avaient leurs racines à la cour d’Espagne. Elles présentaient des histoires de dieux, de personnages mythologiques et de scènes rustiques de la nature.

Une tradition populaire

La zarzuela s’est rapidement répandue dans les théâtres espagnols. La tradition atteind ensuite les pays hispanophones d’Amérique latine, où sa popularité s’est encore élargie.

La zarzuela s’est adaptée pour refléter les réalités sociales et politiques de l’époque. Un puissant vecteur d’expression culturelle.

Au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la zarzuela a atteint son apogée, sous l’impulsion de compositeurs tels que Francisco Asenjo Barbieri, Tomás Bretón et Amadeo Vives.

Ils ont créé des œuvres qui sont encore célébrées aujourd’hui, comme El barberillo de Lavapiés (1874) et Doña Francisquita (1923).

Cette période a cimenté le rôle de la zarzuela en tant que forme d’art typiquement espagnole, équilibrant le grand drame de l’opéra avec l’accessibilité et la facilité d’adaptation de la musique populaire.

La fin des zarzuelas

Malheureusement, les changements politiques et économiques survenus pendant la guerre civile espagnole et la Seconde Guerre mondiale ont entraîné le déclin du genre, bien que ces dernières années aient vu un regain d’intérêt pour la zarzuela.

Zarzuela à Madrid : une tradition ancrée dans le présent

Si la zarzuela peut sembler lointaine aux yeux du public contemporain, son influence sur la musique moderne est à la fois subtile et importante. Son impact peut être retracé de plusieurs manières.

La zarzuela a joué un rôle clé dans la préservation de la musique folklorique régionale espagnole. Elle incorpore dans ses partitions des styles traditionnels comme le flamenco, la jota et la seguidilla.

En incluant ces genres locaux dans des productions théâtrales largement jouées, la zarzuela a contribué à élever ces traditions folkloriques, en les portant à l’attention nationale et internationale.

Aujourd’hui, ces éléments folkloriques peuvent encore être entendus dans les œuvres d’artistes espagnols et latino-américains. Les artistes contemporains de flamencos fusion, comme Paco de Lucía et Rosalía, mélangent les rythmes traditionnels et modernes.

Une influence latino-américaine

La zarzuela ne s’est pas limitée à l’Espagne. Lorsqu’elle a été introduite en Amérique latine, elle est devenue immensément populaire et a influencé le développement des styles musicaux locaux.

À Cuba, par exemple, la zarzuela a connu un âge d’or au début du XXe siècle avec des œuvres majeures de compositeurs tels qu’Eliseo Grenet et Ernesto Lecuona, tandis qu’au Mexique, l’influence lyrique et dramatique de la zarzuela a contribué à façonner le théâtre musical du pays au début du XXe siècle.

Un intérêt nouveau et une danse évolutive

La zarzuela a connu un regain d’intérêt au cours des dernières décennies. Des représentations de zarzuela sont aujourd’hui données par des compagnies d’opéra en Europe et en Amérique, souvent actualisées pour le public contemporain avec des mises en scène et des interprétations modernes.

Les compositeurs espagnols contemporains se sont également inspirés de la zarzuela, en incorporant ses éléments mélodiques et structurels dans leurs propres œuvres.

Ainsi, la zarzuela continue d’inspirer de nouvelles compositions tout en préservant un lien avec le passé musical de l’Espagne.

Un héritage préservé

Si la popularité de la zarzuela a décliné au cours du XXe siècle, son héritage demeure. Les compositeurs et artistes contemporains s’inspirent toujours du mélange de narration musicale, d’authenticité régionale et de profondeur émotionnelle de la zarzuela.

En outre, l’influence de la zarzuela sur la préservation des traditions folkloriques espagnoles a contribué à garantir la vitalité de ces formes musicales.

Dans un contexte plus large, la zarzuela a contribué à l’appréciation mondiale de la culture et de la musique espagnoles.

Elle a contribué à combler le fossé entre la musique classique et la musique populaire.

Sa capacité unique à mélanger les formes d’art supérieures et inférieures continue d’inspirer les artistes qui cherchent à créer des œuvres qui trouvent un écho auprès d’un large public.

Une influence mondiale

Dans le monde globalisé d’aujourd’hui, l’essence de la zarzuela est vivante dans la fusion des genres, l’exploration des traditions locales et la création d’un art qui reflète les diverses voix de la société.

Bien que l’âge d’or de la zarzuela soit révolu, son esprit perdure, inspirant la musique moderne et garantissant que ce trésor espagnol continue d’avoir une voix dans le présent.